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| Fatou Kandé Senghor au milieu à sa droite Fatou Kine Sene et à sa gauche Bigué Ngom |
Fatou Kandé Senghor réalisatrice de film documentaire était l’invitée du carrefour d’actualité
organisée par le Centre d’Etudes de Sciences et Technique de l’Information ce
mercredi 18 avril 2018.
Le film d’une durée de trente
minutes intitulé donner la naissance est consacré aux œuvres d’art d’une femme
originaire de la Casamance. Vêtue d’une tenue militaire, Seni Awa Camara
raconte ses débuts dans la sculpture, un a 18 rt qu’elle a hérité de ses parents
joola. Mariée à l’âge de quatorze ans, Fatou est tombée enceinte quatre fois mais elle n’a pas accouché un bout de bois de
dieu vivant.
La collection des objets d’art sous
forme de statuts demande des offrandes telles que verser du sang aux féticheurs
avant de démarrer toute pièce artistique. Soutenue par un groupe de cinq garçons, la collection est une chaine
allant d’un mélange d’argile jusqu’ à la brulure des objets. Toutefois les difficultés auxquelles fait face Seni Awa
Camara est la rareté de l’argile et
l’absence totale d’un appui par les différents régimes du pays.
Cependant les objets d’art de Seni
sont vendus comme de petits pains en Europe. De la richesse en activité, Seni et sa famille sont plongées dans la
pauvreté lorsqu’elle a cessé de produire sur le marché des objets d’art.
Dans son face à face avec les
étudiants du CESTI, l’auteur, le
peintre, l’artiste pluridisciplinaire
avait le verbe facile pour apporter des
éléments de réponse aux questions formulées par l’assistance.



