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| Mamadou Ndiaye directeur des Etudes du CESTI |
Le centre d Etudes des Sciences et Techniques de l’Information et l Ecole des Bibliothécaires et
Archivistes Documentalistes ont organisé une conférence vidéo sous
le thème la présence des communicateurs dans les médias au Sénégal.
Les étudiants du CESTI et de
l’EBAD se sont réunis dans les locaux de
l’Agence Universitaire de la Francophonie pour se pencher sur la présence des
communicateurs traditionnels dans les medias au Sénégal. Selon Mamadou
Moustapha Mbengue enseignant à l’EBAD la
tache du griot a une origine lointaine. Au paravent le griot était porte parole, interprète, conseiller, médiateur du roi durant la période coloniale. Il était également
au service de la communauté et de son noble « ngeegno ». Génie
protecteur de certaines villes comme Saint Louis, Rufisque, le griot retrace
l’histoire des guerres. Il collaborait avec l’administration coloniale et
chargé d’annoncer les événements. Au Sénégal
existent plusieurs types de griots forgerons, cordonniers bijoutiers entre autres
qui interviennent de nos jours dans les cérémonies familiales.
Cependant en 1990 L’UNICEF a mis à contribution
les communicateurs traditionnels pour sensibiliser les populations sur une
campagne de vaccination. Le but de ce partenariat est de dissiper une crainte sur une rumeur folle faisant croire
aux populations que la vaccination a pour objectif de limiter les naissances en
Afrique. Avec l’avènement de la radio et de la Télévision, les communicateurs
traditionnels se convertissent en animateurs d’émissions culturelles et
sportives notamment la lutte. La
floraison des radios et télévisions privées vers les années 1990
accentue l’ampleur des rapports entre les communicateurs traditionnels et les
medias.
Toutefois les panelistes et les étudiants
ont dénoncé le perdium qui gangrène le secteur de la presse. Le phénomène récurrent
dans les medias se justifie par la précarité confrontée par les journalistes a
laisse Mamadou Ndiaye directeur des Etudes du Cesti.

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